Merauke : L’Évêque Indonésien Complice de la Dépossession des Papous !
Merauke : L’Évêque Indonésien Complice de la Dépossession des Papous !
À Merauke, en Papouasie du Sud, l’archevêque soutient le Programme stratégique national (PSN) de l’État indonésien, projet destructeur pour les terres papoues, et fait réprimer les laïcs pacifiques.
À Merauke, en Papouasie du Sud, l’archevêque Mgr Petrus Canisius Mandagi soutient le Programme stratégique national (PSN) de l’État indonésien, un projet qui détruit les terres coutumières, menace les cultures locales et fait taire les voix des Papous.
Quand l’Église muselle les voix papoues
Dimanche 7 décembre, Stenly Dambujai, coordinateur de la Voix des laïcs catholiques papous, a été arrêté après une manifestation silencieuse devant l’église de la Divine Miséricorde, révélant la répression de toute voix dissidente.
Pourtant, Stenly et ses camarades ne faisaient que dénoncer, pacifiquement, l’instrumentalisation de l’Église pour légitimer la dépossession des Papous. Leur geste : silencieux, respectueux, prophétique. La réponse : arrestation immédiate et intimidation. L’Église, censée être refuge moral et spirituel, devient instrument de répression et de peur.
C’est un crime moral et spirituel !
L’archevêque et son conseil ferment les yeux sur les violations des droits des Papous et répriment ceux qui osent parler. Les terres sacrées et les pratiques coutumières sont menacées, et l’Église, par son silence ou sa complicité, participe à l’aliénation culturelle et à l’injustice.
Les laïcs papous, eux, persistent. Ils ont organisé des dizaines de manifestations silencieuses, rappelant que la foi authentique exige justice et courage. Stenly Dambujai incarne cette résistance prophétique : rester silencieux face à l’oppression, comme le rappelle Saint Jean‑Paul II, c’est devenir complice de l’injustice (Sollicitudo Rei Socialis, 1987).
L’Église doit choisir : justice ou complicité
Il est temps que l’Église choisisse son camp : défendre les opprimés ou protéger des intérêts qui dépossèdent et marginalisent.
Tant que l’institution ecclésiale restera complice des projets destructeurs, elle sera jugée moralement et spirituellement. La liberté, la dignité et l’avenir des Papous sont en jeu.
L’Église ne peut plus se taire. Elle doit se convertir et redevenir la voix prophétique des peuples autochtones. Comme le rappelle Laudato Si’ (§146), « il est indispensable de protéger les peuples indigènes et de veiller à la défense de leurs droits ».
Le temps de la complicité est terminé !
Source :
https://suarapapua.com/2025/12/07/aksi-bisu-di-depan-gereja-stenly-dambujai-digiring-ke-polsek/


Comments
Post a Comment