La Papouasie occidentale est l'avenir du Pacifique

Markus Haluk (troisème à gauche), directeur exécutif de l'ULMWP, avec des dirigeants kanaky à Nouméa, Nouvelle-Calédonie

Il y a huit ans, en juin 2015, une délégation du Mouvement uni de libération de la Papouasie occidentale (ULMWP) a exhorté le gouvernement de Vanuatu à exprimer les aspirations du peuple papou à l'indépendance vis-à-vis de l'Indonésie.

À cette occasion, une pétition signée par 150 000 personnes en Papouasie occidentale a été présentée comme preuve de la détermination des papous à obtenir leur indépendance de manière pacifique. Grâce au soutien de Vanuatu, puis de Kanaky et des îles Salomon, l'ULMWP s'est vu accorder le statut de membre observateur au sein du Groupe Fer de Lance Mélanésien (MSG). 

Cette année est un moment décisif dans le destin du peuple papou. L'ULMWP est en passe d'être admise comme membre à part entière du MSG. Cela permettra à l'ULMWP, en tant qu'organe représentatif du peuple papou, de négocier sur un pied d'égalité avec l'Indonésie. Cette dernière est un membre associé du MSG.

Depuis sa création en 1988, le MSG s'est engagé à défendre la souveraineté des pays mélanésiens. Walter Lini, premier ministre du Vanuatu et l'un des principaux dirigeants de la Mélanésie, a déclaré un jour que la Mélanésie n'est pas libre tant que la Papouasie occidentale n'est pas libérée.

Markus Haluk, directeur exécutif de l'ULMWP, reste enthousiaste :

"Aujourd'hui, le soleil brille et il continuera à briller demain. Il nous conduira à l'objectif que nos aînés ont fixé le 19 octobre 1961 : Un peuple, une âme, la nation papoue ! 

Pour cette noble cause, nous sommes prêts à tout sacrifier. Nous avons besoin du soutien et des prières des peuples de Mélanésie, de Polynésie, de Micronésie, d'Australie et de Nouvelle-Zélande. N'oubliez pas que la Papouasie occidentale est l'avenir du Pacifique !"