Les universitaires indonésiens plébiscitent les livres de Markus Haluk
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Markus Haluk (au centre) |
Les ouvrages de Markus Haluk, défenseur des droits de l'homme et militant indépendantiste Papou, ont reçu des réponses positives de la part d'un certain nombre d'intellectuels indonésiens.
Hier, 15 juin, dans la salle oecuménique de la Communion des Églises d'Indonésie à Jakarta, une conférence suivie d'une discussion a eu lieu autour des cinq livres récemment publiés par Markus Haluk.
Les titres sont les suivants :
1. Le retour de la Papouasie occidentale dans son foyer mélanésien : L'histoire politique de la Papouasie, le consensus de l'unité, l'ULMWP et la lutte pour le droit à l'autodétermination ;
2. Les droits de l'homme en Papouasie occidentale : chronique de l'échec de la mise en œuvre de l'autonomie spéciale de la Papouasie ;
3. Avec Dieu, nous vaincrons : contre les politiques racistes et la terreur du gouvernement indonésien à l'égard des Papous ;
4. Un seul four commun dans la maison Papoue : idées, résolutions et dynamisme de vie mélanésienne ;
5. Crimes contre l'humanité, désastre écologique par FREEPORT et violations des droits de l'homme à Degeuwo Paniai.
Ce moment unique s'est déroulé en présence de plusieurs personnalités importantes telles que Usman Hamid, directeur indonésien d'Amnesty International, Antie Solaiman, professeure à l'Université chrétienne d'Indonésie, et Cahyo Pamungkas, chercheur à l'Agence nationale pour la recherche et l'innovation (BRIN). Ce dernier a déclaré que ces livres étaient une réfutation du récit historique de la Papouasie élaboré par le gouvernement indonésien. Les lecteurs sont invités à faire preuve de prudence lorsqu'ils analysent la situation en Papouasie. Pour la professeure Solaiman, ces ouvrages nous aident à prendre conscience des blessures profondes subies par le peuple papou sous la domination indonésienne (de 1963 à aujourd'hui). Quant à M. Hamid, les critiques formulées par Markus Haluk ne visent pas à attaquer le gouvernement indonésien, mais à l'aider à s'améliorer.
4. Un seul four commun dans la maison Papoue : idées, résolutions et dynamisme de vie mélanésienne ;
5. Crimes contre l'humanité, désastre écologique par FREEPORT et violations des droits de l'homme à Degeuwo Paniai.
Ce moment unique s'est déroulé en présence de plusieurs personnalités importantes telles que Usman Hamid, directeur indonésien d'Amnesty International, Antie Solaiman, professeure à l'Université chrétienne d'Indonésie, et Cahyo Pamungkas, chercheur à l'Agence nationale pour la recherche et l'innovation (BRIN). Ce dernier a déclaré que ces livres étaient une réfutation du récit historique de la Papouasie élaboré par le gouvernement indonésien. Les lecteurs sont invités à faire preuve de prudence lorsqu'ils analysent la situation en Papouasie. Pour la professeure Solaiman, ces ouvrages nous aident à prendre conscience des blessures profondes subies par le peuple papou sous la domination indonésienne (de 1963 à aujourd'hui). Quant à M. Hamid, les critiques formulées par Markus Haluk ne visent pas à attaquer le gouvernement indonésien, mais à l'aider à s'améliorer.
En effet, Markus Haluk confronte simplement l'Indonésie aux contradictions de ses valeurs, définies dans l'idéologie nationale de Pancasila. Ce dernier représente la croyance en Dieu, l'humanité, l'unité, la démocratie et la justice. Malheureusement, jusqu'à présent, les activistes papous ont été affublés de divers surnoms qui les assimilent à des séparatistes terroristes. Alors qu'en fait, c'est le gouvernement indonésien qui, par son arbitraire, a indirectement désavoué la Papouasie de l'Indonésie.
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