Tendre l'autre joue, une méditation sur la non-violence
Il y a près de deux mille ans, Jésus de Nazareth a enseigné à ses disciples à répondre à la haine par l'amour.
Comme antidote à la violence, Jésus nous a enseigné la non-violence. Matthieu 5:39 : "Mais je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre..."
Aujourd'hui, un tiers de l'humanité se dit disciple du Christ. Mais dans quelle mesure les chrétiens mettent-ils en pratique cet enseignement fondamental de l'Évangile ? En effet, tendre l'autre joue peut paraître ridicule. Pourtant, en y réfléchissant bien, il se révèle être une noble méthode de résistance. Tendre l'autre joue signifie :
- Accepter la possibilité de recevoir une autre gifle, mais cela peut aussi faire sursauter l'adversaire, en faisant hésiter son bras à attaquer.
- Refuser de suivre les lois de l'ennemi : le violent n'attend qu'une chose, c'est qu'on l'imite dans sa violence.
- Dire à son ennemi qu'il est lui aussi capable de bonté. C'est la croyance que chacun peut s'ouvrir à l'Esprit de Dieu qui est Amour et Vie.
"Dieu est Amour" écrit l'évangéliste Jean (1 Jean 4, 19). Puisque Dieu nous aime en premier, nous devrions être les premiers à prendre des mesures pour rencontrer nos ennemis afin d'ouvrir la voie à la réconciliation. Les chrétiens qui considèrent la non-violence comme une folie prétendent être plus sages que le Christ. La violence étant aveugle et aveuglante, il serait sage que tous les chrétiens cessent de la tolérer.
Inspiré du livre "La non-violence dans l'Évangile" de François Vaillant.
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